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ZOOM sur... Gabriel García Márquez

Publié le 7 octobre 2014

Gabriel García Márquez et le réalisme magique. Décédé le 17 avril 2014, Gabriel García Márquez, affectueusement surnommé « Gabo » en Amérique du sud, est l’un des auteurs les plus significatifs et populaires du XXe siècle.

Date(s)

le 7 octobre 2014

Lieu(x)
Université Paris-Est Créteil (UPEC)
Bibliothèque du Campus Centre
61 avenue du Général de Gaulle
94010 Créteil Cedex

Lundi au vendredi : 8h30-19h
Samedi : 10h-17h
L'écrivain
Romancier, journaliste et activiste politique, Gabriel García Márquez naît en 1927 à Aracataca, bourg colombien qui lui servira de modèle pour le cadre de Cent ans de solitude, pièce maîtresse de la littérature du XXe siècle. Etudiant en droit, il interrompt ses études lorsque la reprise de la guerre civile se solde par des dizaines de milliers de morts. Il se tourne alors vers le journalisme et élabore ses premiers récits.


L'oeuvre
L'œuvre de García Márquez, qui se compose de nombreux romans, de nouvelles, de productions théâtrales et d'articles, a reçu le prix Nobel de littérature en 1982. Gabriel García Márquez appartient à la génération des romanciers latino-américains qui ont su se faire lire et entendre hors de leur pays en donnant un nouveau souffle au genre narratif. Il doit sa renommée à la création d'un univers romanesque très particulier. Son nom est souvent associé au "réalisme magique", courant artistique qui insère des éléments magiques et des motifs surnaturels dans des situations se rattachant à un cadre historique, culturel et géographique avéré. Son œuvre se démarque par un imaginaire fertile et constitue une chronique à la fois réaliste, épique et allégorique de l'Amérique latine dans laquelle se recoupent son histoire familiale et ses souvenirs d'enfance. Il se nourrit de la mémoire des autres, en particulier celle de son grand-père, vétéran des nombreuses guerres civiles qui ont ravagé la Colombie.

Intellectuel engagé, il critique la politique intérieure comme extérieure de la Colombie. La matière de ses récits, Des feuilles dans la bourrasque (1955) à Cent ans de solitude (1967), sera l'image d'une réalité transformée en mythe par le besoin d'affabulation des hommes. À ce mythe, il donne un nom : Macondo, ville imaginaire, transposition poético-fantastique de son Aracataca natal, mais aussi symbole de la décadence d'une certaine Colombie.

> Accéder à la bibliographie

> Emission « Gabriel Garcia Marquez, nouvelliste des Caraïbes » France Inter
(Disponible jusqu’au 25/05/2017)