L’astrologie fut pratiquée en
Mésopotamie dès
2500 av. J.-C. par les
Chaldéens pour construire un calendrier et établir un lien entre les destinées humaines et les astres. L’astrologie mésopotamienne est liée à une
religion polythéiste : les astres rassemblent les vertus des dieux et informent les humains de leurs décisions.
La
civilisation grecque s’intéresse à l’astrologie en y intégrant les
mathématiques.
De l’âge d’or au déclin
Au
Moyen Àge, les astronomes arabes diffusent des textes astrologiques en Espagne. L’astrologie oscille alors entre expansion et répression. Considérée comme une
science prévisionnelle, elle est aussi traquée par l’
Inquisition au XIIIe siècle.
Au
XVIe siècle, ses pratiques divinatoires sont utilisées dans des domaines variés : médecine, arts, politique… Les connaissances scientifiques creusent l’écart entre l’astrologie et la science. Une science de l’observation se développe, fondée sur la logique et la validation. Le monde clos de l’
astrologie se sépare du monde infini de l’
astronomie.
Le retour de l’astrologie
Au
XXe siècle, l’astrologie explose dans l’
espace médiatique et devient un
objet commercial. Ni une science naturelle, ni une science humaine, ni une religion, ni une philosophie, elle perdure pourtant dans le temps.
Et si l’astrologie n’était rien d’autre qu’un
langage symbolique, qui permet à l’homme de faire face aux périodes de crises, en restituant son
identité au sein de l’infinité du
cosmos ?
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« Des astres en vue : l'éternel retour de l'astrologie »,