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ZOOM sur… Les frontières urbaines
Publié le 10 mars 2017
Et si l’on baladait sur la ville un oeil critique ? En complément de l’exposition Frontières, revenons sur ces séparations urbaines que nous traversons tous les jours.
Date(s)
du 13 mars 2017 au 31 mars 2017
Lieu(x)
Des frontières à Créteil ?
Sortons du métro à Créteil-Préfecture. À l’ouest, un parking en béton, un vaste centre commercial et des bâtiments publics à l’architecture inattendue. À l’est, une série de barres d’immeubles rectilignes, entourée d’espaces verts. Au milieu, une voie ferrée et une voie rapide qui organisent et séparent ces deux espaces : elles forment une frontière.
Le mot désigne une limite, une séparation entre des territoires qui ont des caractéristiques différentes. Elles peuvent être géographiques, administratives, sociales, culturelles, générationnelles… et se cumulent souvent, de façon très visible ou presque imperceptible.
La ville aujourd’hui, un puzzle géographique et social
Toutes ces différences se retrouvent au sein des villes, qui sont des ensembles :
• de communautés sociales (citoyens, habitants, associations, entreprises…),
• et de zones urbaines aux fonctions variées (résidentielle, commerciale, industrielle).
Entre deux quartiers, deux tours, deux groupes sociaux se forment ainsi des frontières, toujours en mouvement : elles évoluent en fonction de la population, des politiques menées et des réaménagements des espaces publics. Leur forme varie énormément, allant d’une simple rue à une autoroute, d’un cours d’eau à une forêt, d’un grillage à un mur infranchissable.
Échanges urbains et identités
La valeur symbolique des frontières urbaines est forte. Les territoires ainsi séparés ont souvent une identité marquée, revendiquée par ses acteurs ou imposée depuis l’extérieur : des quartiers sont jugés « riches » ou « pauvres », « dynamiques » ou « en difficulté », « vivants » ou « morts », et ces images ont une grande influence sur la vie réelle d’un quartier.
Mais la frontière n’est pas qu’un marqueur de différence et d’exclusion : elle forme aussi un espace d’échanges intenses et de rencontres entre ces identités différentes. La coopération entre communes, la vie associative, le développement de la démocratie participative ou encore la piétonisation participent à l’ouverture de ces frontières dans la ville.
Notre sélection vous invite à questionner les villes et les frontières d’aujourd’hui, au croisement de la géographie, de l’urbanisme et de la sociologie.
> Découvrez notre sélection de documents à propos des frontières urbaines
> Prolongez votre découverte de l’exposition « Frontières » à travers des romans, des films et des ouvrages de référence
Pour aller plus loin
Notre article « Murs, enclaves, banlieues : les multiples formes des frontières urbaines »
Sortons du métro à Créteil-Préfecture. À l’ouest, un parking en béton, un vaste centre commercial et des bâtiments publics à l’architecture inattendue. À l’est, une série de barres d’immeubles rectilignes, entourée d’espaces verts. Au milieu, une voie ferrée et une voie rapide qui organisent et séparent ces deux espaces : elles forment une frontière.
Le mot désigne une limite, une séparation entre des territoires qui ont des caractéristiques différentes. Elles peuvent être géographiques, administratives, sociales, culturelles, générationnelles… et se cumulent souvent, de façon très visible ou presque imperceptible.
La ville aujourd’hui, un puzzle géographique et social
Toutes ces différences se retrouvent au sein des villes, qui sont des ensembles :
• de communautés sociales (citoyens, habitants, associations, entreprises…),
• et de zones urbaines aux fonctions variées (résidentielle, commerciale, industrielle).
Entre deux quartiers, deux tours, deux groupes sociaux se forment ainsi des frontières, toujours en mouvement : elles évoluent en fonction de la population, des politiques menées et des réaménagements des espaces publics. Leur forme varie énormément, allant d’une simple rue à une autoroute, d’un cours d’eau à une forêt, d’un grillage à un mur infranchissable.
Échanges urbains et identités
La valeur symbolique des frontières urbaines est forte. Les territoires ainsi séparés ont souvent une identité marquée, revendiquée par ses acteurs ou imposée depuis l’extérieur : des quartiers sont jugés « riches » ou « pauvres », « dynamiques » ou « en difficulté », « vivants » ou « morts », et ces images ont une grande influence sur la vie réelle d’un quartier.
Mais la frontière n’est pas qu’un marqueur de différence et d’exclusion : elle forme aussi un espace d’échanges intenses et de rencontres entre ces identités différentes. La coopération entre communes, la vie associative, le développement de la démocratie participative ou encore la piétonisation participent à l’ouverture de ces frontières dans la ville.
Notre sélection vous invite à questionner les villes et les frontières d’aujourd’hui, au croisement de la géographie, de l’urbanisme et de la sociologie.
> Découvrez notre sélection de documents à propos des frontières urbaines
> Prolongez votre découverte de l’exposition « Frontières » à travers des romans, des films et des ouvrages de référence
Pour aller plus loin
Notre article « Murs, enclaves, banlieues : les multiples formes des frontières urbaines »
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